Comment bien choisir son isolant thermique ?

Comment bien choisir son isolant thermique ?

26/07/2018 par Knauf

L’isolation thermique d’un bâtiment influe sur le confort de ses occupants et impacte le budget travaux. La question du ou des matériaux d’isolation mérite d’être soigneusement étudiée d’autant qu’il n’existe pas de matériau idéal. Le choix doit s’opérer en fonction d’une série de critères à identifier, notamment en lien avec le type de bâti et les attentes énergétiques liées à son usage.

Panneaux en Polystyrène expansé (PSE) - Knauf Therm

Les différents types de matériaux d’isolation

Avant d’engager la réflexion sur le choix, il convient de connaitre les matériaux d’isolation thermique présents sur le marché et leurs qualités intrinsèques. Il en existe actuellement trois grands types.

 

  • Les isolants naturels :
    Ils présentent des performances énergétiques globalement satisfaisantes et se distinguent par leur faible empreinte environnementale. Ouate de cellulose, fibre de bois, liège expansé, chanvre, lin, coco, laine de coton, paille, roseau, laine de mouton… le choix est vaste.

  • Les isolants minéraux :
    Généralement moins chers que les autres isolants, les laines minérales, de verre et de roche, sont les isolants les plus répandus en Europe. Elles ont un pouvoir isolant performant et sont parmi les matériaux les moins chers du marché. Mais elles finissent par s'affaisser, perdant ainsi de leur efficacité.

  • Les isolants synthétiques :
    Le Polyuréthane et le polystyrène se retrouvent dans la plupart des constructions actuelles. Ce matériau peu couteux, présente une performance thermique particulièrement élevée et ses qualités ne s’altèrent pas dans le temps. Il affiche par ailleurs une bonne résistance à l'humidité et à la compression.

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Plusieurs critères de choix

Pour opérer un choix pertinent de matériau d’isolation, il faut en priorité déterminer le niveau de performance thermique attendu, différent selon qu’il s’agisse d’une maison d’habitation ou d’un garage par exemple.

La performance thermique d'un isolant est caractérisée par sa résistance thermique R, exprimée en m².K/W. Plus elle est élevée plus le matériau est performant. Elle s’obtient en rapportant l’épaisseur (en mètres) à la conductivité thermique (lambda). Cette dernière représente la quantité de chaleur W/m.K pouvant être transférée dans un matériau en un temps donné. Plus la valeur λ est petite, plus le matériau, à épaisseur égale, est isolant.

Il convient de s’assurer de la validation de la performance indiquée en vérifiant son marquage CE et sa certification ACERMI. Pour une isolation écologique, s’assurer de la présence des labels officiels NF Environnement et Ecolabel européen. L’étape suivante consiste à valider l’aptitude à l’emploi du matériau repéré en fonction de la partie du bâtiment à isoler. Il peut être conditionné en panneau, rouleau, vrac…

Autre critère de poids, pour partie liée à ce conditionnement, le prix. Pour une approche globale, le budget doit intégrer le coût du matériau au regard de la performance attendue et celui de sa mise en œuvre. Pour valider le choix définitif, il peut être bienvenu d’aller au-delà en comparant le temps nécessaire pour amortir l’investissement des différents matériaux en lien avec les économies d’énergie réalisées.

Les entreprises peuvent être force de proposition pour orienter au mieux les choix de leurs clients. Une bonne connaissance de l’offre de matériaux d’isolation existante et une écoute attentive des besoins et souhaits du maître d’ouvrage peuvent constituer un véritable avantage concurrentiel.