3 choses à savoir pour un bâtiment moins énergivore

3 choses à savoir pour un bâtiment moins énergivore

19/07/2018 par Knauf

Avec 44 % de l’énergie finale consommée, le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) est sans conteste le plus énergivore. Un constat qui fait de la performance énergétique des bâtiments un enjeu majeur, tant en termes environnemental, économique, social que sociétal avec une précarité énergétique en constante progression. Cette prise de conscience qui s’est assortie de mesures, encadrées notamment par la Loi relative à la Transition Energétique pour la Croissance Verte, est aussi source d’économie pour les occupants des bâtiments.

Comment rendre les bâtiments plus performants énergétiquement ?

Rénovation énergétique et construction BEPOS

Pour un parc immobilier moins énergivore, il y a lieu d’agir en priorité sur l’enveloppe des bâtiments pour limiter les déperditions, 70 % de la consommation d’énergie dans le bâtiment étant consacrés au chauffage. C’est la raison pour laquelle la RT 2012, réglementation thermique actuellement en vigueur, a rendu le traitement de l’étanchéité à l’air et les rupteurs de ponts thermiques obligatoires en France. Cette obligation implique l’utilisation de systèmes de revêtements techniques ou de membranes de plus en plus complexes.

Le premier et principal enjeu à relever pour agir sur la consommation énergétique du bâtiment concerne la rénovation des bâtiments existants, dont près de la moitié est antérieure à 1975. Ceux-ci sont particulièrement gourmands en énergie avec une consommation moyenne de 240 kWh ep/m²/an contre les 50 kWh ep/m²/an exigés actuellement par la RT2012. Cette rénovation thermique vise une réduction de 38 % de la consommation d’énergie d’ici 2020.

L’autre enjeu concerne la construction de bâtiments aux performances énergétiques et environnementales élevées, avec pour objectif : 100 % de construction BEPOS après 2050. Tous les acteurs du bâtiment ont intérêt à anticiper ce niveau de performances énergétiques, notamment en intégrant la conception bioclimatique pour optimiser les apports solaires.

 

L’innovation au service de la performance

La performance énergétique combine une conception optimisée des bâtiments, des matériaux efficaces et des automates de commande et de contrôle des systèmes actifs. L’utilisation de plus en plus massive des technologies de l’information occupe une place déterminante dans cette évolution et notamment le BIM (Building Information Modeling), maquette numérique intelligente du bâtiment.

Toutes les informations (dimensionnelles, réglementaires, de performances...), regroupées et accessibles en un lieu unique, permettent d’optimiser les performances globales des bâtiments tant au niveau de la conception, que de la construction et de la maintenance. Les politiques publiques s’inscrivent en soutien de cette dynamique, en ayant notamment rendu le BIM obligatoire pour les marchés publics.

Le grand public participe lui aussi au mouvement avec une exigence accrue de performances du bâti, notamment énergétiques. Son pouvoir croissant dans les chaînes de décision l’oriente vers des innovations qui procurent un gain de confort rapidement compréhensible, mesurable et garanti.