Biosourcé et traditionnel : le bon isolant au bon endroit

Biosourcé et traditionnel : le bon isolant au bon endroit

26/09/2022 par Knauf
Les isolants biosourcés offrent des caractéristiques qui leur sont propres, ce qui les réserve d’emblée à certaines applications. Ce qui implique de bien les connaître pour ne pas se tromper. Sachant que ces derniers ne sont pas incompatibles avec les isolants dits traditionnels, type polystyrène expansé (PSE), laines minérales... Ils peuvent même s’avérer complémentaires.
Isolant biosourcé ou conventionnel

Présents sur le marché depuis une bonne vingtaine d’années pour certains d’entre eux, les isolants biosourcés se destinent à toutes les applications habituelles pour l’isolation des bâtiments : combles perdus ou aménagés, parois et doublages, isolation thermique par l’extérieur, isolation des toitures... Mais à l’instar d’un isolant traditionnel, c’est la matière première dont il est composé et ses caractéristiques mécaniques qui détermineront les applications adéquates. Ainsi, une laine de chanvre ou de bois, ou encore des panneaux composés de fibre de coton seront parfaitement adaptés pour isoler les parois par l’intérieur ou des combles aménagés. En revanche, ils ne pourront pas s’utiliser en extérieur. De même, les panneaux de liège ou de fibres de bois, utilisables en intérieur, seront compatibles avec les systèmes d’isolation thermique par l’extérieur sous enduit (Etics).

Par ailleurs, hormis certains panneaux de liège et le béton de chanvre – ce dernier n’est pas vraiment considéré comme un isolant –, aucun produit biosourcé ne bénéficie de caractéristiques mécaniques suffisantes pour autoriser une mise en œuvre au sol (dalle sur terre-plein). A contrario, un isolant traditionnel ne sera pas toujours adapté au bâti ancien, lequel a besoin de respirer.

Mixer isolants biosourcés et traditionnels

Il est donc important de bien connaître les caractéristiques de chaque produit, biosourcé ou non, avant toute utilisation. Il peut même être judicieux de mixer les deux pour des raisons de coût/efficacité. Pour Audrey Colantuono, cheffe de produits aménagement intérieur chez Knauf, c’est même une évidence : « Contrairement aux idées reçues, les biosourcés n’entrent pas en concurrence avec les isolants traditionnels. Je dirais même qu’ils sont complémentaires selon le principe du bon isolant au bon endroit. » 

Il est ainsi tout à fait envisageable de prévoir en isolation des sols des panneaux de polyuréthane (PUR) ou polystyrène extrudé (XPS), particulièrement appropriés pour les applications exigeant une forte résistance mécanique aux charges, et de mettre en œuvre pour l’isolation des murs et combles des panneaux isolants biosourcés en fibre végétale et recyclée. Compatibles avec les systèmes traditionnels sur ossature, ils conviendront à l’isolation des cloisons distributives ou séparatives, des murs en contre-cloisons ou ossatures bois, ou encore à l’isolation des combles perdus ou aménagés. « Pour le maître d’ouvrage, c’est la possibilité d’arbitrer entre des systèmes éprouvés pour des applications spécifiques et les procédés biosourcés qu’il juge plus respectueux du confort intérieur et de l’environnement », se félicite Audrey Colantuono

Isolant biosourcé
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