Logement collectif et ERP : découvrez trois solutions pour isoler les sous-faces de dalles

1 Le flocage

Le flocage reste la technique la plus utilisée, notamment pour son faible coût. Au contraire de la laine de bois et de roche, qui peuvent être appliquées en fond de coffrage comme en fixation mécanique rapportée, cette technique ne se destine qu’à la pose rapportée, une fois la dalle coulée (ou prédalles). La laine de bois et de roche offrent une plus grande latitude au maître d’œuvre en couplant isolation en fond de coffrage et coulage de la dalle en une même opération. Le flocage est aussi utilisé pour sa résistance au feu. Il peut l’être pour tous types de bâtiment mais ses performances thermiques sont cependant limitées, tout comme celles de la laine de roche d’ailleurs.

2 La laine de roche

La laine de roche coûte plus chère que le flocage et présente d’excellentes qualités de résistance au feu et acoustique. Mais aussi quelques contraintes, avec une moindre longueur largeur de gamme que la laine de bois. Sa conductivité thermique, plus faible que la laine de bois, demande à performance thermique égale une épaisseur et un poids plus élevés, à prendre en compte lors de la pose a posteriori par fixation mécanique mais aussi pour les efforts de manutention. Par ailleurs, les panneaux de laine de roche ne peuvent être peints et une finition est à prévoir.

3 La laine de bois

La laine de bois présente une esthétique plus aboutie avec une finition intégrée, mais aussi une meilleure réflexion de la lumière, en moyenne de 60 à 70 % pour la finition Clarté en clarté. Ses qualités environnementales sont aussi à mettre en avant : possibilité de certification PEFC, classement A+ (soit le plus bas niveau d’émission de COV) au titre de l’étiquette sanitaire française, label Excell Zone Verte attestant de la non dangerosité des matériaux employés.

Prime au fond de coffrage

La laine de bois apporte donc esthétique, propriétés thermiques et feu garanties. La fixation rapportée permet de mettre en œuvre des panneaux composites laine de bois et d’apporter une durabilité aux ouvrages, une fois la dalle coulée, ou en cas d’utilisation de prédalles.

Son coût est alors néanmoins plus élevé que le flocage et la laine de roche. En cause notamment le coût de la main d’œuvre supplémentaire qui vient s’ajouter au coût du matériau. Quand cela est possible, et cela dépend surtout des habitudes de travail sur chaque chantier, une bonne idée est de privilégier le fond de coffrage.

Sa mise en œuvre est réalisée par l’entreprise générale ou de maçonnerie, contrairement à la pose rapportée requérant l’emploi de sous-traitants. La solution laine de bois gagne alors en compétitivité et son prix cesse d’être pénalisant par rapport au flocage ou à la laine de roche. Le bilan thermique est aussi un peu meilleur qu’en fixation mécanique rapportée, sans risque de ponts thermiques liés aux chevilles métalliques traversantes imposées pour la résistance au feu.

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