Enduit prêt à l’emploi et application mécanisée : le couple parfait ?

Enduit prêt à l’emploi et application mécanisée : le couple parfait ?

12/04/2018 par Knauf

Si le marché de l’enduit intérieur distingue l’enduit en poudre et l’enduit prêt à l’emploi, on peut également l’étudier sous l’angle de l’application : manuelle et mécanisée. Et on s’aperçoit que le développement du prêt à l’emploi va de pair avec celui des machines.

Enduit prêt à l’emploi et application mécanisée : le couple parfait ?

Nous constatons tout d’abord que la projection mécanisée de l’enduit est plus fréquente dans le neuf alors que les enduits manuels sont plus utilisés en rénovation. C’est une tendance qui tend à perdurer (les habitudes sont tenaces !) même si cela évolue progressivement. En effet, les artisans plaquistes ont plutôt l’habitude de travailler les enduits en poudre en application manuelle pour deux raisons essentielles : des critères économiques et la gestion de leur consistance en fonction de leurs habitudes de travail.

 

La mécanisation induit un nouveau calcul économique

En outre, on estime que les petits chantiers sont plutôt réalisés avec des enduits pour application manuelle. Alors que les gros chantiers, là où il y a du volume et de la place pour pouvoir utiliser une machine, sont réalisés avec des enduits prêts à l’emploi et une projection mécanisée.

Mais, si nous considérons le choix sous l’angle économique, le prix au m² posé est estimé à environ 6 euros pour une application mécanisée, et environ 10 euros pour une application manuelle. Ce qui compense largement le surcoût lié à l’achat de l’enduit prêt à l’emploi et permet d’amortir rapidement l’achat de la machine. D’autant que, pour la plupart des chantiers, on utilise des enduits à séchage et là, le prêt à l’emploi est, sans conteste, le meilleur.

Alors, quel type de mécanisation adopter ? En France, on utilise le plus souvent des machines à vis ou dites à « queue de cochon ». Elles se trouvent particulièrement utiles pour les chantiers de moyenne et grande taille. Elles facilitent une dépose régulière et sont deux fois plus rapides qu’une application manuelle. Avec celles-ci, on peut appliquer des enduits de dégrossissage, de lissage, de finition ou de décoration gouttelette.

 

Vers une conjonction de développement Airless/prêt à l’emploi ?

Naturellement, il n’y a aucune préparation à faire. Le temps gagné grâce à l’équation « enduit prêt à l’emploi + machine » représente donc un avantage considérable pour l’artisan. En outre, l’enduit en poudre étant plus abrasif, il abîme la machine. Alors qu’avec le prêt à l’emploi, un simple nettoyage de la tête du bazooka suffit et l’usure en est réduite. Enfin, là aussi, la faculté de réutilisation d’un enduit prêt à l’emploi (il suffit de reboucher le pot !) présente tout son intérêt.

Et, depuis plusieurs années maintenant, une autre méthode d’application mécanisée a vu le jour et se développe de façon régulière : la méthode «Airless». Selon certains chiffres, elle représente déjà plus de 20 % du marché de la mécanisation. Utilisée d’abord pour la peinture, elle a subi de nombreuses modifications pour s’adapter aux enduits.

Cette mécanisation Airless, c’est-à-dire sans air, offre une dépose régulière et encore plus rapide. Ces machines à pompes pistons sont disponibles en version électrique, hydraulique ou thermique. Elles peuvent être utilisées pour des travaux de dégrossissage, de lissage, de finition ou de bandes à joint. Son principal avantage réside dans son confort d’utilisation : elle est moins bruyante, plus maniable et bénéficie d’un encombrement réduit. L’équation temps « enduit prêt à l’emploi + Airless » s’avère encore plus bénéfique pour l’artisan.
 

Là aussi, les peintres ont une bonne longueur d’avance par rapport aux plaquistes. Des habitudes de travail aux produits disponibles sur le marché, les raisons de cette situation sont nombreuses. Pourtant, les enduits prêts à l’emploi pour les plaquistes ont considérablement évolué et sont parfaitement adaptés pour un excellent rapport coût/confort de travail sur le chantier.
 

 

Un exemple ? Proplak de Knauf !