Isolation des toitures-terrasses : rénover, et plus encore !
La crise sanitaire de la Covid 19 aura au moins eu le mérite de donner un coup d’accélérateur à la rénovation thermique des bâtiments. Ces travaux, indispensables pour obtenir notamment la neutralité carbone à l’horizon 2050, sont l’une des priorités du plan de relance du Gouvernement pour le secteur de la construction. Les aides seront donc massives pour atteindre l’objectif de rénovation du parc au niveau BBC en 2050, et l’éradication des passoires thermiques à l’horizon 2030. Et toutes les typologies de bâtiments sont concernées : parc privé (logement, tertiaire, commerces et autres ERP) et parc public (collèges, lycées, universités, hôpitaux et autres bâtiments administratifs accueillant du public) qui, à lui seul, représentent 100 millions de mètres carrés.
Sachant que dans les deux cas, la rénovation globale est privilégiée. Dans cet ensemble, l’isolation de l’enveloppe, donc de la toiture, sera en première ligne. Une bonne nouvelle pour Gérard Persuy, chef de marché isolation étanchéité chez Knauf : « Favoriser un diagnostic du bâtiment en s’accompagnant d’une assistance maîtrise d’ouvrage (AMO) pour effectuer des rénovations globales va dans le bon sens, car on avait un peu tendance jusqu’alors à oublier la toiture, et encore plus la toiture-terrasse ».
Logements, solutions pérennes d’isolation et d’étanchéité
Au plan technique, pas de souci : les solutions sont prêtes pour répondre aux problématiques qui se posent pour chaque typologie de bâtiments. D’abord le logement social qui, selon Gérard Persuy, privilégiera l’efficacité, la qualité et la durabilité, avec des systèmes de type Knauf Therm TTI Se – lorsque les hauteurs d’acrotère le permettent – ou Knauf Thane ET Se ou Knauf Thane MulTTI Se, qui, avec une épaisseur d’isolant de seulement 100 mm, assureront un R = 4,55 m².K/W : « Les bailleurs sociaux ont tout intérêt à avoir un parc qui reste en bon état, avec des charges qui ne s’envolent pas.
Donc ils vont rechercher des solutions pérennes d’isolation et d’étanchéité de toiture. C’est la tendance en neuf, nous allons avoir la même en rénovation ». Pour les copropriétés qui représentent un autre gros chantier, la chaîne de décision est plus complexe, mais la tendance sera probablement la même : « Les syndics de copropriété n’ont pas encore la culture de la démarche globale. Mais en termes de solutions sur le toit, on reste cependant dans les mêmes types de prestation », constate Gérard Persuy.
A chaque bâtiment sa solution
Tertiaire, locaux d’entreprise, d’enseignement, centres commerciaux, entrepôts ou encore ERP… Compte tenu de la diversité des bâtiments, c’est plutôt en fonction de leur typologie – type de charpente, de structure, de couverture, etc. – et des contraintes – feu, poids, conservation du complexe existant, installation classée (ICPE)… – que la solution technique sera retenue.
« Par exemple, explique Gérard Persuy, il est tout à fait envisageable de conserver le complexe existant isolé avec une couche de laine de roche de 60 mm parce qu’elle est en bon état, et d’ajouter au-dessus un nouveau complexe avec des panneaux de mousse polyuréthane Knauf SteelThane. » Un procédé validé par une enquête de techniques nouvelles et conforme aux exigences de sécurité incendie des ERP et ICPE. Mais Gérard Persuy de préciser : « Il faut vraiment vérifier à chaque fois l’existant pour trouver la solution adéquate. »
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