L’isolation des bâtiments est un bon moyen de gagner des classes de DPE et de faire des économies d’énergie tout en permettant plus de confort pour les usagers.
L’édition 2013 de la norme NF S 90-351 (actuellement en vigueur) prend mieux en compte les diverses activités des hôpitaux et cliniques, et n'est plus autant focalisée sur le bloc opératoire comme celle de 2003. Elle est devenue un outil précieux pour les architectes.
Les établissements de santé sont des bâtiments aux particularités multiples. Leur activité étant centrée sur l’humain, leur conception doit prendre en compte le bien-être des personnes accueillies, notamment le respect de la confidentialité. Les soins qui peuvent y être dispensés requièrent des exigences pointues en termes d’hygiène. Ces contraintes sont encadrées par une réglementation propre. Intégrer l’ensemble de ces paramètres le plus en amont possible du projet permet d’optimiser la construction et ses coûts.
L’air que nous respirons dans les bâtiments est devenu un enjeu majeur. Et les solutions existent, en particulier dans le choix de certains matériaux de construction.
La qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments représente un enjeu majeur de santé publique. Les personnes sensibles sont particulièrement exposées : femmes enceintes, personnes âgées, personnes malades et enfants. Or, plus vulnérables, les enfants de moins de 5 ans passent 90 % de leur temps dans des milieux clos. Leur santé est en jeu ainsi que leur confort pour favoriser les conditions d’apprentissage. Heureusement, la réglementation évolue.
Nous passons 85 % de notre temps dans des bâtiments : logements, écoles, bureaux… Or, l’air que nous y respirons est 5 à 10 plus pollué que l’air extérieur. Les conséquences pour la santé peuvent être graves. Selon l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur, les Français perdent en moyenne neuf mois d’espérance de vie à cause de l’air pollué des bâtiments. La question est devenue une préoccupation de santé publique de premier plan dont chacun doit s’emparer.